Lidice, telle que nous l'avons connue          <=|   012   |=>            contenu
   
   Le désir de chaque ouvrier d'avoir une maison á lui, un lopin de terre sur lequel il pourrait travailler, une fois rentré chez lui, a été pleinement réalisé á Lidice. Sans aucun doute, ce désir exaucé contribua aux bons rapports entre les habitants et au atriotisme local. Lidice possédait la plus ancienne église paroissiale des environs. A l'époquesuivant la bataille de la Montagne Blanche , la cure de Lidice administrait cing églises succurales et l'école, elle-aussi, était la plus ancienne des alentours. La population, de conviction patriotique et progressiste, devint sous l'occupation un bastion inébranlable de l'esprit national. La tombe commune dans la terre natale des hommes de Lidice, quelques objets et les photographies que nous avons l'honneur de vous présenter - voilá tout ce qui reste du malheureux village. Les fermmes ont subi le martyre des camps de concentration allemands. Quant aux enfants, il n'y en a que quelques uns qui sont retournés dans leur patrie.
Pendant la guerre déjá, la devise "Lidice vivra!" qui eut une si profonde répercussion dans le monde libre tout entier, se fit entendre en Angleterre. Précédée de travaux préparatoires, la nouvelle Lidice renait, et cest aussi á ses nouveaux habitants que ce livre est dédié.
MUDr. QUIDO JEØÁBEK   A.HAMERSKÝ
 
BUŠTÌHRAD, MARS 1948
 
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